Lancement des travaux au stade de Draâ El Mizan

Par Amar GANA
Finalement, après une attente qui a duré de longues années, le renouvellement de la pelouse du stade “Chahid Mohamed Boumghar” de Draâ El Mizan a été acté.
La direction de la jeunesse et des sports de Tizi-Ouzou lui a accordé une enveloppe financière de 8 milliards de centimes. D’ailleurs, les travaux sont en cours. L’entreprise est à pied d’œuvre. Selon des sources locales, la livraison du projet est prévue pour cet été. C’est un soulagement pour non seulement les équipes de l’ESDEM et de l’EDEM, pensionnaires, du championnat honneur de wilaya mais aussi pour les écoles de football dont le nombre augmente de saison en saison. Cette infrastructure sportive a, en outre, bénéficié de la reconstruction d’un pan du mur d’enceinte endommagé par un glissement de terrain. D’ ailleurs, la commission d’homologation des stades n’a pas donné son aval pour que les équipes locales reçoivent leurs adversaires dans leur antre fétiche si bien qu’elles évoluent au stade d’Ain Zaouia.
Des gradins pour le stade, l’exigence des supporters
Les dirigeants des deux clubs de la ville souhaitent que le stade soit prêt pour la saison prochaine. ” C’est un handicap de jouer toujours à l’extérieur. Même si les responsables du stade d’Ain Zaouia nous ont toujours bien accueillis. Mais pour les entraînements, c’est un peu difficile. Je crois que le renouvellement de la pelouse de notre stade sera un cadre idéal pour nous jeunes d’évoluer dans de très bonnes conditions “, a confié un dirigeant de l’ESDEM qui occupe la sixième place dans son groupe après avoir joué la 27°journée dans son groupe (honneur de wilaya). Ce même cadre sportif a ajouté que son équipe aurait pu mieux faire si et seulement si son club avait évolué tous ses matchs sur son propre terrain. Pour ceux qui ne le connaissent pas, le stade ” Chahid Mohamed Boumghar” est l’un des plus anciens terrains de la wilaya. ” Il faut maintenant réfléchir à le doter de gradins. Il est vrai qu’il a une petite tribune mais celle-ci ne peut accueillir tout le public surtout lorsqu’il s’agit de matches importants. C’est un stade qui a un terrain vierge tout autour. Il suffit de le prendre en charge comme il se doit. Nous y avions joué des matches décisifs quand nous jouions en Régionale 2″, se souvient un ancien joueur.
Remettre l’ESDEM à sa place naturelle
Le public sportif de la vallée sud de Tizi-Ouzou espère que L’ESDEM retrouve ses marques des années 80 et 90 quand l’espérance damnait le pion à de grandes équipes dont l’IB Lakhdaria, le RC Boumerdès, la J S Zaâtra, l’US Béni Douala ou encore l’Olympique Akbou. De nombreux observateurs de la scène footballistique locale se rappellent de cette équipe qui, rappelons-le, avait évolué dans divers paliers avant de végéter dans l’honneur de wilaya depuis de nombreuses saisons. ” L’ESDEM des années 70 n’est pas la même que celle d’aujourd’hui. Nous avions joué contre des équipes algéroises et autres. C’était une autre équipe et pourtant nos moyens étaient dérisoires. Nous payions nos repas de nos poches. L’essentiel était de jouer. Je ne me rappelle d’aucun forfait que nous avions fait ” se souvient un octogénaire, ancien milieu de terrain de l’Espérance. Il est temps que tous les efforts soient conjugués pour redorer le blason de ce club ” sudiste” créé en 1946.
A.G.