Par Aomar MOUSSI

C’est un entraîneur très affecté après cette finale perdue face à cette bonne et coriace équipe de l’AS Ait Bouaddou, mais fier de ses joueurs auteurs d’une grande prestation. Lui c’est Samir Biri, ce jeune technicien aux grandes qualités, a su comment tirer le maximum de ses jeunes joueurs, en les poussant à jouer à fond leurs chances face à l’ASAB. Reencontré en fin de match, Samir Biri se dit fier de ses poulains en nous déclarant ce qui suit : “Tout d’abord je tiens à féliciter l’équipe de l’AS Ait Bouaddou pour son trophée. Quant à nous, c’est rageant de rater ce rendez-vous, car il y avait de la place pour gagner cette coupe de wilaya et l’offrir à la région de Yakouren qui est vraiment dans le besoin de moments de joie”. Et de poursuivre avec amertume : “Mes joueurs étaient crispés en première mi-temps et n(ont pas joué sur leur vraie valeur. On a encaissé deux buts en première mi-temps en laissant le soin à l’équipe adverse de prendre le match en main et de jouer au ballon. Pourtant j’ai demandé à mes joueurs de ne pas laisser l’équipe adverse jouer et garder le ballon”. Samir Biri estime aussi que son équipe est revenu en force en deuxième malgré le 3e but encaissé à l’heure de jeu : “Entre les deux mi-temps, j’ai demandé aux joueurs de presser l’adversaire et de ne pas le laisser jouer. Certes on a été surpris par ce troisième but, mais dans les 20 dernières minutes on a repris le monopole du match en parvenant à marquer deux buts. On aurait même pu égaliser, avant d’encaisser le quatrième but”. Il conclut en estimant que : “On a cru jusqu’au bout en marquant ce troisième but, celui de l’espoir. Mais c’était dans les derniers instants de la partie. On a poussé, mais l’expérience de quelques éléments de l’AS Ait Bouaddou a fait la différence. C’est bien dommage pour toute la région de Yakouren, mais on a gagné un groupe de jeunes joueurs, qu’il faut préserver. Aux responsables locaux de venir en aide à cette équipe de l’IRB Yakouren et aux bailleurs de fonds de se manifester pour les accompagner matériellement et financièrement, car la patte existe et il faut juste les motiver. Le meilleur est à venir, mais il faut la mobilisation de toutes les parties”

A.M.